按 摩
L’art du AMMA est né il y a près de 5000 ans en Chine.
Appelé à l’origine ANMO (presser, frotter), il fut emmené jusqu’en Corée, puis au Japon (6ème siècle, époque Asuka), où il devint ANMA où AMMA pour les Occidentaux.
Après une histoire compliquée au sein même du Japon (réformes envers les aveugles au 19ème siècle, naissance du Shiatsu, 2ème guerre mondiale et ses conséquences), il arriva en Occident au travers de Torujiro Namikoshi principalement dans les années 50 sous le nom de Shiatsu.
Le style de Shiatsu de Namikoshi incluait les techniques de AMMA les moins complexes (doigts, pouces et pressions palmaires) et n’incluait pas le système traditionnel des méridiens du AMMA.
Le AMMA traditionnel quant à lui, fut officiellement introduit en premier lieu aux Etats-Unis vers 1971. En 1977, on demanda à Takashi Nakamura, praticien de l’Ecole de Massage, Acupuncture, Moxa, Cautérisation du Kensai, à Osaka, Japon, d’ouvrir une école à San Francisco. Nakamura y développa une séquence sur table d’une heure sur tout le corps, hautement chorégraphiée (Kata), qu’il enseigna à ses élèves.
Le but de cette pratique est de relaxer mais aussi de stimuler l’énergie simultanément, en utilisant les points d’acupression, afin que le receveur soit détendu durant la séance mais aussi alerte après celle-ci.
L’approche philosophique qui en découle est qu’en augmentant cette circulation d’énergie vitale, on prévient l’apparition de maladies. Le receveur, dans le même temps, a la sensation d’avoir plus d’énergie. En réalité, il ne s’agit pas d’augmenter l’énergie mais seulement de la mobiliser.
C’est à D. Palmer, élève de Nakamura, que l’on doit la création de cette pratique dans les années 80. Il adapta une partie de la séquence de Nakamura pour créer une forme pour le haut du corps d’environ 20 min, le receveur étant assis sur une chaise ergonomique.
Cette forme du AMMA en 20 minutes sur chaise se révèle sans danger, commode car pratiquée habillée et abordable.
Il réside dans un enchaînement détaillé de pressions, percussions, étirements, vibrations, pétrissages, balayages… effectué dans un ordre précis.
Le bénéfice de ce Kata réside dans la stimulation des méridiens d’acupression (ou acupuncture) qui vont détendre et activer la circulation de l’énergie, du sang et des liquides organiques.
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