Wǔ Xíng (wou-sing), que l’on pourrait traduire par 5 mouvements est une théorie qui apparaît sous les Royaumes Combattants vers 475 av. JC.
Elle a permis de construire un vaste système de classification et de correspondances qui, une fois unifié avec le système Yin Yang et la concept de Qi, a eu un impact considérable sur toute l’histoire de la pensée chinoise (médicale, cosmologique, philosophique, politique…).
La première mention développée des Wǔ Xíng se trouve dans le Livre des documents (Shu jing) :
« Les cinq agents sont : eau, feu, bois, métal, terre. Il est dans la nature de l’eau d’humidifier et de couler vers le bas; dans celle du feu de brûler et de s’élever dans les airs; dans celle du bois d’être courbé et redressé; dans celle du métal d’être ductile et d’accepter la forme qu’on lui donne; dans celle de la terre de se prêter à la culture et à la moisson. L’eau qui humidifie et coule vers le bas devient salée; le feu qui brûle et s’élève devient amer; le bois courbé et redressé, devient acide; le métal qui change de forme dans sa ductilité, devient âcre; la terre, en étant cultivée, prend une saveur douce. »
Comme ce texte l’indique, le cinq mouvements sont conçus comme une manière de classer les phénomènes naturels tout en gardant à l’esprit la propriété dynamique qui est une caractéristique de chaque élément.
Les processus d’écoulement sont dans la nature de l’eau. Le feu est lié au processus de combustion, le bois au processus de construction, le métal à la métallurgie, la terre à l’agriculture. Le terme Xíng qui est employé en chinois pour dénommer ces entités, signifie « marcher, aller, agir » et confirme donc leur nature dynamique. En réalité, il faut y voir à travers ce concept une manière très fine d’aborder le monde dans lequel nous vivons, notamment à travers les innombrables relations qu’entretiennent les choses entre elles.
Wǔ Xíng xué (étude des wu xing ) connut un grand épanouissement sous la Dynastie des Han en 206 av J-C.
« Il y’a donc cinq dynamisme qui se succèdent sans fin. Mais pourquoi est-il sans fin ? »
« Ces cinq influx se meuvent selon que chacun en domine un autre, passant de la réplétion (plein) à la déplétion (vide) et inversement. C’est une loi indéniable. » (…)
Si ce n’est pas le fait du hasard, il doit y avoir un mécanisme logique ? »
« Certes, et qui est justement cette loi » (…)
« Le printemps domine la saison centrale (la terre), qui domine l’hiver, qui domine l’été, qui domine l’automne, qui domine le printemps, voilà la loi de domination entre les cinq éléments dans le cadre des saisons. Et il en est exactement de même pour l’énergie des Zang. » (…)
« Celui qui cherche l’harmonie avec la nature, accorde son énergie aux saisons » (Neijing, le calendrier et les organes)
Nous avons ici l’illustration de ce mode de pensée de l’homme vivant sous l’influence des équilibres célestes. La conscience que ces équilibres se manifestent en lui et notamment dans ses organes pleins (Zang). Respecter ces dynamismes permet de vivre en santé.
« Xīn (cœur) est en relation avec les vaisseaux sanguins. Son état de santé apparait dans le teint, et son maître est Shèn (reins). Fèi (poumon) est en relations avec la peau, son état de santé apparait dans le système pileux, en dehors des cheveux. Son maître est Xīn. Gān (le foie) est en relation avec les muscles. Son état de santé apparait dans les ongles, et son maître est Fèi. Pí (rate) est en relation avec le mésenchyme (chair). Son état de santé apparait sur les lèvres et son maître est Gān. Shèn (reins) est en relation avec les os. Son état de santé apparait dans les cheveux et son maître est Pi. » (Neijing)
Tout le chapitre du Neijing, le calendrier et les organes et les deux suivants expliquent comment de ce constat il est possible de classifier les relations des cinq mouvements dans l’expression du corps humain (organes, saveurs, émotions…) ainsi que les conséquences du non respects de ces mouvements.
La théorie des cinq mouvements et ses applications à la médecine semblent marquer les débuts de ce que l’on pourrait appeler la médecine rationnelle marquant une scission avec le chamanisme. Les guérisseurs ne recherchent plus une explication surnaturelle aux maladies, désormais ils utilisent à la fois des procédés inductifs et déductifs pour observer la Nature et s’efforcer d’y découvrir des schémas qui, par extension, peuvent être utilisés pour interpréter les maladies.
Ce n’est donc pas un hasard si les chiffres et la numérologie sont de plus en plus utilisés pour interpréter la Nature et le corps humain. On note 2 polarités de base (le Yin et le Yang), une « structure » cosmique à 3 niveaux (le Ciel, l’Homme, la Terre), 4 saisons, 5 éléments, 6 climats dans la Nature, 5 viscères Yin et 6 viscères Yang dans le corps humain. Le chiffre 5 et les 5 éléments sont associés aux phénomènes terrestres, et le chiffre 6 est associé aux phénomènes célestes (les 6 facteurs climatiques). La classification de toute chose selon une numérotation est caractéristique d’un esprit de recherche et d’analyse.
Il convient ici de lever une ambiguïté parfois présente dans de nombreux articles occidentaux :
Rou est l’idéogramme de la chair en tant que masse musculaire palpable, qui donne forme et apparence, elle est en relation avec le Mouvement de la Terre et donc de la Rate.
Jin est l’idéogramme de la force musculaire, il évoque l’idée de ce qui, dans les muscles Rou, circule avec force et puissance et anime la forme. Associé à l’os, il forme un couple qui donne l’idée, par la solidité de l’os et la puissance du muscle-tendon, de la force et de la robustesse. Les tendons, la force musculaire, sont mis en relation avec le Mouvement du Bois et donc du Foie.
En physiologie, les cinq mouvements sont utilisés pour tenir compte des influences qu’on les organes entre eux.
Par exemple :
– Le cœur n’engendre pas à proprement parler la rate mais il propulse le sang et donc aide la rate dans ses fonctions de transport.
– Le Qi de la rate nourrit par le biais des aliments le poumon ou il rencontre le Qi de poumon qui donne naissance à Zong Qi (Qi de la poitrine)
– Le Qi des poumons ainsi qu’une partie des liquides descendent rencontrer le Qi des reins qui le stock et en diffuse une partie à son tour.
– Le Yin du rein nourri le Yin du foie.
– Le foie stock le sang, si celui-ci fait défaut alors le Shen du cœur en souffre.
On s’en sert évidemment pour les entrailles associées aux organes (Foie/VB, C/IG…) et toutes les relations possibles découlant de cette base (saisons, saveurs, couleurs…). Je ne vais pas tout détailler, l’important à mon sens est de comprendre que cet outil, bien utilisé est d’une aide précieuse dans la compréhension des interactions qui régissent le corps humain et cela a beaucoup de niveaux. Nous avons ici une classification de nombreuses strates d’équilibres qui interagissent.
Si nous en revenons à l’idée d’avoir plusieurs points de vue afin de mieux comprendre ce qu’il se passe, cet outil est fort approprié. Mais il doit être utilisé avec les autres méthodes exposées (Yin, Yang, Qi, sang, liquides etc..).
En pathologie, le cycle d’engendrement (xiāng shēng) et de domination (xiāng kè) maintient un équilibre ; les organes Zang se nourrissent et se contrôlent selon les cinq mouvements. Mais en cas de déséquilibre peuvent survenir les phénomènes suivant :
Dans le cas de l’altération des relations d’engendrements on trouve les situations suivantes :
- La mère ne nourrit pas le fils, dans le cadre d’un déséquilibre propre à un organe (le Foie affecte le Cœur), le vide de sang du Foie peut amener un vide de sang du Cœur.
- Le fils épuise la mère, (le Rein épuise le Poumon), si le Rein est en vide alors, il ne peut retenir le Qi du poumon ce qui va affaiblir celui-ci.
- Une dysfonction du fils épuise la mère dans les syndromes chroniques dont le fils a du mal à se remettre.
Dans les cycles de contrôles on trouve :
- Exploitation (ex le Foie agresse la Rate), un déséquilibre se crée du fait de la suractivité du Foie. Exemple le Qi du Foie perturbe les fonctions de la Rate du fait de la plénitude du Foie ou du vide de la Rate ou des deux.
- Rébellion/outrage/domination inversée (la plénitude du Foie outrage le Poumon alors que celui-ci doit le contrôler). Le Qi du Foie stagne dans la poitrine et va affaiblir le Poumon qui n’est plus correctement nourrit par la Rate (le Foie en plénitude déséquilibre la domination Foie/Rate qui se transforme en exploitation) et de ce fait le Poumon est moins bien nourrit par les fonctions de la Rate, (on parle de contrôle insuffisant) et il ne peut maintenir la relation de domination avec le Foie qui va en profiter.
Pour avoir un autre angle de vision des applications de cette théorie, voici un extrait (dont je n’ai pas trouvé l’auteur) qui présente une vision intéressante des cinq mouvements positionnés différemment, avec la terre au centre…
« Le cycle Cosmologique
De façon assez surprenante, ce cycle ne figure pas dans les manuels d’acupuncture occidentaux. Pourtant, c’est un cycle très important et très significatif en pratique clinique, tout comme dans la philosophie de la théorie des Cinq éléments en général.
Comme nous l’avons noté précédemment. la toute première mention des Cinq éléments les présente dans l’ordre suivant : l’Eau, le Feu, le Bois, le Métal et la Terre. Si on leur assigne un chiffre, on a 1 pour l’Eau, 2 pour le Feu, 3 pour le Bois, 4 pour le Métal et 5 pour la Terre. Si on ajoute ensuite le chiffre 5, on obtient 6 pour l’Eau, 7 pour le Feu, 8 pour le Bois, 9 pour le Métal et 10 (ou 5) pour la Terre. On ajoute le chiffre 5 car, dans la philosophie chinoise, ce chiffre est associé aux phénomènes terrestres, alors que le chiffre 6 est associé aux phénomènes célestes. Comme la théorie des Cinq Éléments décrit des phénomènes terrestres, on utilise le chiffre 5. Les climats, par contre, relèvent de phénomènes célestes et sont donc au nombre de 6.
Le cycle Cosmologique peut se représenter de la façon suivante (Fig.) :
En pratique clinique, cette représentation a des implications multiples :
L’Eau est la base fondamentale. Dans ce cycle, l’Eau est au commencement ; elle est la base même des autres éléments. Ceci est tout à fait cohérent avec l’importance accordée au Rein dans les fondements du Yin et du Yang de tous les autres viscères. Le Rein correspond à l’Eau et stocke l’Essence, mais il stocke également le Feu de la Porte de la Vie ou destin (Ming men). Il est donc la source de l’Eau et du Feu, autrement dit du Yin Originel et du Yang Originel. Vue sous cet angle, l’Eau peut donc être considérée comme la base fondamentale de tous les autres éléments. Ce principe est constamment illustré en pratique clinique, car un Vide de Yin du Rein entraîne fréquemment un Vide du Yin du Foie et du Yin du Cœur, et un Vide de Yang du Rein entraîne fréquemment un Vide de Yang de la Rate et un Vide de Qi du Poumon.
De plus, le Rein stocke l’Essence, qui est la base fondamentale du Qi et de l’Esprit.
Il existe une relation entre le Rein et le Cœur. Le Rein et le Cœur sont en relation sur l’axe vertical. Il existe une communication directe entre eux, et non pas une communication indirecte qui passerait par le Bois. C’est une relation fondamentale qui lie l’Eau et le Feu : il s’agit probablement de la relation d’équilibre la plus vitale et la plus importante car elle est le reflet de l’équilibre fondamental entre le Yin et le Yang. Le Rein gouverne l’Eau qui doit monter nourrir le Cœur. Le Cœur gouverne le Feu qui doit descendre vers le Rein. C’est pourquoi le rôle réciproque du Rein et du Cœur est de se nourrir et de s’aider mutuellement, et en aucun cas de se contrôler et de s’affronter. Cette relation reflète également celle qui lie l’Essence et l’Esprit. L’Essence est la base matérielle indispensable à l’Esprit : si l’Essence est faible, l’Esprit en souffre nécessairement. Si le Yin du Rein est en Vide, l’énergie Yin qui va au Cœur est insuffisante et le Yin du Cœur également, ce qui entraîne l’apparition d’une Chaleur Vide au niveau du Cœur. C’est une situation que l’on rencontre fréquemment en pratique clinique, particulièrement chez les femmes en période de ménopause. L’Estomac et la Rate sont au Centre. Dans le cycle Cosmologique, le rôle central de l’Estomac et de la Rate, considérés comme pivot neutres, s’explique aisément, c’est également un concept fondamental en pratique clinique. L’Estomac et la Rate sont la racine du Qi du Ciel Postérieur et la source du Qi et du Sang. C’est ce qui explique qu’ils nourrissent tous les autres viscères et occupent une place centrale en physiologie humaine. Le cycle Cosmologique reflète donc de façon très juste l’importance du Qi du Ciel Antérieur (dans la mesure où l’Eau en est la base) et celle du Qi du Ciel Postérieur (dans la mesure où la Terre est au Centre). Représenter les éléments sur un cercle dans le cycle de Production ne permet pas de mettre en lumière ces deux concepts importants.
Voilà pourquoi tonifier l’Estomac et la Rate revient à tonifier indirectement tous les autres viscères. L’idée que l’Estomac et la Rate sont au Centre et donc à l’origine de la tonification de tous les autres viscères, apparaît clairement dans les textes classiques, mais la présentation la plus complète et la plus connue qui en ait été faite est l’oeuvre de Li Dong Yuan, Discussions sur l’Estomac et la Rate, qui date de 1249.
L’Estomac et la Rate sont le support du Cœur.
Si nous regardons le diagramme du cycle Cosmologique, nous pouvons voir que la Terre se trouve entre l’Eau et le Feu et constitue le support du Feu. L’Estomac et la Rate sont donc, en pratique, le support principal du Cœur. Dans tous les cas de Vide chronique du Qi du Cœur ou du Sang du Cœur, et plus particulièrement lorsque le rythme cardiaque est irrégulier, il est indispensable de tonifier l’Estomac. La Rate produit aussi le Sang, dont le Cœur dépend.
Le rôle de la Terre dans le cycle des saisons
Puisque la terre est au Centre, son rôle dans le cycle des saisons semble évident. La Terre ne correspond en fait à aucune saison puisqu’elle est le pivot neutre autour duquel se déroulent les saisons. D’un autre côté, la Terre remplit effectivement son rôle de régénération à la fin de chaque saison (voir Figure). Ainsi, à la fin de chaque saison, l’énergie retourne à la Terre pour s’y régénérer. Dans le corps humain, ceci confirme l’importance de la position centrale de l’Estomac et de la Rate. C’est pourquoi on pourrait tonifier l’Estomac et la Rate à la fin de chaque saison, surtout à la fin de l’hiver, pour aider l’énergie à se régénérer.
L’axe vertical est un symbole de l’ensemble Essence-Qi-Esprit. Cet axe primordial qu’est l’axe vertical Eau, Terre et Feu, peut être considéré comme le symbole de l’ensemble Essence, Qi, Esprit (San bao), qui regroupe les énergies physiques et mentales des êtres humains. L’Essence est liée au Rein, le Qi est dérivé de l’Estomac et de la Rate, et l’Esprit a son logis au Cœur. »
Dans cet extrait il est mentionné la théorie de Li Dong Yuan qui a approfondit la théorie de Zi Zhong Jing qui disait qu’une Rate solide toute l’année ne connait pas la maladie et qu’un couple Rate-Estomac sain n’admettait pas les pervers et de ce fait il fallait analyser leur état en cas de maladie. C’est un point de vue différent de l’utilisation habituelle des cinq mouvements, mais intéressant à mon sens pour le rôle attribué à la terre, à l’entraide Cœur/Reins etc… J’aime cette idée dans les termes des relations de partage, d’entraide réciproque plutôt que les termes guerriers/politiques utilisés en général, même si finalement ils sont en rapport avec l’époque des Royaumes combattants.
Voici ce que nous enseigne le Classique de l’empereur jaune dans le chapitre 70 : De l’état des 5 ordinateurs.
« Dans le cosmos, le cycle en 5 temps peut-être perturbé, causer excès ou insuffisances, avantages ou désavantages. Quelles sont donc les incidences de l’état des 5 ordinateurs (organes)?
Le Bois s’étend en harmonie, le Feu monte en clarté, la Terre parfait en changeant, le Métal décide en équilibrant, l’Eau calme en obéissant.
Quels sont les résultats de l’insuffisance ?
Le Bois oublie l’harmonie, le Feu étouffe sa clarté, la Terre s’avilit (s’abaisse, se dégrade) comme un eunuque, le Métal subit et se laisse modeler, l’Eau tarit son cous.
Quelles sont les conséquences de l’excès ?
Le Bois prolifère, le Feu éblouit, la Terre est prodigue (dépenses excessive, donne abondamment), le Métal se solidifie, l’Eau inonde. » (…)
La suite nous permet de bien comprendre la nature des cycles et comment ils agissent :
« S’étendre en harmonie à pour vertu la renaissance, avec le yang à l’aise et le yin détendu. L’énergie est croissante, de nature docile, son utilité est le redressement, son dynamisme le développement, son symbole le Bois, dont l’influx est de disperser. La saison est tiède et dans l’atmosphère règne le vent. Son Zang est Gan (Foie), qui craint la sécheresse. (…)
Monter en clarté, a pour vertu l’acmé. L’évolution se fait alors vers la Terre, l’énergie est culminante, de nature rapide. Son utilité est la combustion, son dynamisme la floraison, son symbole le Feu, dont l’influx est la brillance. La saison est Chaude car dans l’atmosphère règne la chaleur. Son Zang est Xin (Cœur) qui craint le froid.. (…)
Parfaire en changeant, à pour vertu l’irrigation des 4 autres ordinateurs. L’évolution se fond dans le Métal, l’énergie est paisible et sa nature est l’entente. Son utilité est de monter et descendre, son dynamisme l’abondance, son symbole la Terre dont l’influx est la paix. La saison est d’une riche humidité, laquelle règne dans l’atmosphère. Son Zang est Pi (la Rate) qui craint le vent. (…)
Décider en équilibrant, a pour vertu de détruire sans violence. L’évolution se fait vers la transparence de l’Eau, l’énergie est pure et claire, et sa nature la rigidité. Son utilité est de décroître. Son dynamisme la solidification, son symbole le Métal, dont l’influx est la force respectable, la saison est celle des récoltes et dans l’atmosphère règne la sécheresse. Son Zang est Fei (Poumon) qui craint la chaleur. (…)
Calmer en obéissant a pour vertu de faire le vide. L’évolution se fait vers la remise en ordre, l’énergie est transparente, et sa nature d’être amoindrie. Son utilité est de fertiliser. Son dynamisme est la liquéfaction et la congélation. Son symbole l’Eau, dont l’influx est l’immersion. La saison est celle de la conservation, car dans l’atmosphère règne le froid. Son Zang est Shen (Reins), qui craint l’humidité. (…)
Quand se succèdent naissance sans tuer, croissance sans punir, changement sans commander, moisson sans nuire et concentration sans opprimer, c’est l’état d’énergie en paix. »
[…] Déterminer les saisons du point de vue de la médecine chinoise peut rapidement devenir un casse tête. Je vais essayer d’expliquer pourquoi. On considère qu’il y a 4 saisons en rapport avec les 5 éléments des Wǔ Xíng, le printemps correspond au mouvement du foie, l’été au mouvement du coeur, l’automne au mouvement du poumon et l’hiver au mouvement du rein. A cela doit s’ajouter le mouvement de la rate. Pour mieux comprendre la théorie des Wǔ Xíng, je vous conseille de lire l’article ici. […]